1er siècle, un lit funéraire taillé dans la roche au milieu d’une carrière désaffectée pour accueillir, pour un temps, le corps de Christ. 3 siècles après, le premier empereur chrétien, Constantin, y fait édifier une église afin de rendre gloire à Dieu.
A
ujourd’hui encore l’église du Saint Sépulcre est un haut lieu de pèlerinage, 2 millions de visiteurs s’y rendent chaque année, pour se recueillir devant ce que la tradition estime être le lieu où le corps de Jésus a été déposé.
Pendant 3 jours, l’émotion a été d’autant plus vive. Du 26 au 29 octobre, la plaque de marbre recouvrant la tombe a été déplacée. Tous les invités vivent avec intensité ce moment historique. La plaque n’avait pas été déplacée depuis 1809.
Jean-François Colosimo, historien des religions, explique au Parisien :
» Il n’y aura jamais de preuve scientifique de la résurrection de Jésus car cela appartient au registre de la foi. Mais peut-être que des analyses radiographiques et de datation permettront de savoir à quelle période précise cette pierre a été taillée et s’il s’agit vraisemblablement du lieu identifié comme étant celui où le corps du Christ a été déposé après sa mort. »
Thermographie à infra-rouge, microscopes à fibre optique, prélèvements, analyses radiographiques et de datation. Ces travaux, menés par des experts grecs, sont financés par 3 confessions chrétiennes du Saint Sépulcre (Grecs-Orthodoxes, Franciscains et Arméniens) ainsi que des contributions publiques et privées.
Les travaux de restauration devraient être terminés pour pâques 2017.
La rédaction